1. |
Le Goût Du Mascara
02:43
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Je tourne en vrac dans un couloir,
Assis debout je dors tout seul,
Je ne croise, plus que mon reflet.
Le papier peint tel un linceul,
Les fleurs carrées n'ont plus envies,
De me parler, du beau temps qu'il fait.
Maintenant je n'ai plus le choix,
Que d'un sursaut d'orgueil.
Le goût du mascara,
Je ne puis en faire le deuil.
Fait de couleurs exutoires,
Je tisse la nuit dans les bars,
Une toile éphémère,
Une toile éphémère
Je me glisse le soir,
Dans vos mémoires.
Le rouge à lèvre bien décalqué,
Je peux sourire comme une plaie,
Rentre-dedans, du plus bel effet.
La tête qui penche de gauche à droite,
L'habit de strass et les stigmates,
Sur mon corps, désarticulé.
Enfin ne plus être moi,
Prêt à franchir le seuil.
Le goût du mascara,
Je ne puis en faire le deuil.
Fait de couleurs exutoires,
Je tisse la nuit dans les bars,
Une toile toile éphémère
Une toile éphémère.
Je me glisse le soir,
Dans vos mémoires.
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2. |
L'écureuil
03:11
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Je vais ici vous raconter,
L'histoire d'un animal rusé.
Il me fait fuir dans les fossés,
Le jeu sur mode dégradé.
Son mauvais œil sur moi pointé,
Les trois canines bien affûtées,
Cet écureuil qui tue le temps.
Se tient tapis dans mon regard,
Prêt à salir le moindre espoir,
Il n'a de cesse que de se plaindre.
En me toisant du haut de ses dents,
Me suit partout me suit pourtant,
J'aimerais qu'il arrête de me perdre.
Insinuer le doute dans des gouttes de sueur,
Battre en brèche et massacrer ma bonne humeur.
Nourri de ma peine il aime que je saigne,
Son appétit convoite mes envies.
Trois journées de nuit que je n'ai pas dormi.
Débrancher l’obsession.
Je me méfie de lui coincé au fond du lit.
Débloquer la raison.
Dans les bois, le sournois.
Je m'égare dans les bois,
Il me traque je sais pourquoi.
Il gratte à la porte de mon crâne,
Il est têtu je suis bancal.
C'est un vampire qui me caresse,
Je le repousse il me déteste,
Caché je compte jusqu'à trois,
Pas même parti déjà plus là.
Maîtriser l'animal,
Si je le tue il reste calme.
Maîtriser l'animal,
Si je le tue c'est pas moral.
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3. |
Surprise Party
03:16
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C'est mes amis, ils sont tous vraiment très gentils.
Une surprise party, au bout de la nuit.
Une surprise party, jamais ne fini ni ne s'oublie.
Je ne sais pas pas vraiment ce qui m'a pris,
Mais j'ai invité quelques-uns de mes amis.
Dans leur boîte aux lettres, j'ai soumis
Cette mauvaise idée de surprise party.
Je ne sais plus comment vivre en société,
Je voulais prouver ma sociabilité.
Mais pourquoi donc sont-ils tous venus,
L'inverse ne m'aurait pas du tout déçu.
Je vous souhaite la bienvenue
Je vous ai tant attendu
De leurs discussions, je ne comprends rien.
Je souris bêtement comme un sombre crétin.
Alors je bois d'un air mondain,
Tout les verres qui passent à porté de mes mains.
Ils s'amusent beaucoup, moi pas du tout,
Sur le canapé ils mettent des miettes partout.
Pourraient-ils maintenant enfin repartir,
Ne pensent-ils seulement qu'à leur propre plaisir ?
C'est mes amis, ils sont tous vraiment trop polis.
Une surprise party jusqu'au bout de la nuit,
Une surprise party jamais ne fini.
Une surprise party jusqu'au bout de la nuit,
Une surprise party jamais ne s'oublie
Je ne vous mets pas à la rue,
Mais je vous ai bien assez vu.
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4. |
Coup De Soleil
02:31
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Trop de gens qui courent en bas,
Je ne sors pas, je reste là.
Trop de gens qui courent en bas,
Je ne sors pas de chez moi.
Toutes ces voitures qui tournent autour de moi.
Toutes ces chaussures qui marquent le pas.
Voitures, chaussures, nomenclature,
Très peu de joie.
Toutes ces vitrines qui croisent mon reflet.
Toutes ces narines qui suivent de près.
Vitrines, narines, tumeurs malines,
Trop de danger.
Trop de gens qui courent en bas,
Je ne sors pas, je reste là.
Trop de gens qui courent en bas,
Je ne sors pas de chez moi.
Tout ces marteaux résonnent comme des trompettes.
Tout ces corbeaux qui prennent ma tête
Marteaux, corbeaux, congénitaux,
Très peu pour moi
Ouais, d'accord, mais non !
Pas aujourd'hui, je n'ai pas envie
De paniquer dans l'escalier
Pas aujourd'hui, je n'ai pas envie
De fond de teint ni de parler
Je ne sors pas je reste là
Car trop de gens qui courent en bas
Je ne sors pas de chez moi
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5. |
P.L.S En Pyjama
03:22
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Plus de manière
Tout s'accélère
Les insomniaques chantent en play-back
Des verres opaques et les neurones qui claquent
Les insomniaques chantent en play-back
Un jeu cardiaque ce sont des lattes qui craquent
C'est mignon
très mignon
C'est mignon wé
C'est quand tu danses, la délivrance
La décadence comme ultime évidence
L'urgent provoque des battements voraces
Tes artères se gorgent de lumière
L'instant se moque du présent qui passe
Tu libères les plaisirs éphémères
A pieds joints sur le sofa
Le plafond la tête en bas
PLS en pyjama
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6. |
Dans Ma Cage
04:05
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Sur le mur sale, son image qui s'étale.
L'instant figé sur le papier glacé.
Son visage tout près c'est tout ce qui me calme.
Des pages arrachées scotchées au-dessus de l'évier.
Dans ma cage, rien de fougueux,
Pas d'étreintes ni de, moments à deux.
Je te vois, je te crois,
Je te sens tout contre moi.
Dans tes bras, je m'oublie
L'illusion d'une autre vie.
J'y suis j'y reste ils l'ont écrit.
Pas de fenêtres ni de sortie.
Je te vois, je te crois,
Je te sens tout contre moi.
Ses rondeurs pâles, d'évasion picturale.
Le temps d'une pose beauté photographiée.
Ma ligne de vie comme une dernière arme.
Des portes enfoncées crochetées par mes pensées.
Dans ma cage, plus de tendresse,
Que l'odeur de ceux, de mon espèce.
J'y suis j'y reste ils l'ont écrit.
Pas de fenêtres ni de sortie.
Je te vois, je te crois,
Je te sens tout contre moi.
Dans tes bras, je m'oublie
L'illusion d'une autre vie.
Dans tes bras, je m'oublie
L'illusion d'une autre vie.
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OZIBUT Châteaubriant, France
19.04.24 : Festival Turbo Tuning Disco 3 - Les Tanneries Dijon (21)
Sa devise : « Bouger son corps sans
faire du sport, se trémousser sans remords ! » Ozibut le
dandy-clubber dopé au mascara envoie son verbe narquois sur un son électroclash percutant et acéré.
Entre boule à facettes et sombres paillettes il déhanche les accords autant qu'il déride le dancefloor.
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