1. |
Golfeur
02:39
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Tout de blanc dissonant
Déguisement d'un autre temps
Je suis golfeur sur un parcours
Que je rumine pendant des heures
Sur le flanc, trace de dents
Le langage un peu saignant
dix huit trous de contradictions
Qui sont creusés comme des jalons
Redondant, Arrogant
Ricanant, Aberrant
Un frisson je suis en transe
Pour plaisirs et décadence
Mes pulsions état de crise
Les orteils dans la prise
Hyperbole je dégringole
Et flageole de la parole
Mes Passions sont sans défense
Je ne sais même plus si je pense
(C'est pourquoi la danse froide)
(M'emporte comme une vague)
Dandinant lascivement
Des moments lancinants
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2. |
Monstre
03:17
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Elle est entrée et s'assied
Restant debout je souris
Juste un moment indécis
Qui va parler le premier
Je l'avais, jamais rencontré
la première fois, qu'elle venait chez moi
J'avais tout bien préparé, du vin blanc pétillant
Des petits fours et canapés, c'était classe raffiné
Une nappe aux bords plissés, blanche et bleu toute brodée
Les bougies qui diffusaient une lumière tamisée
Nous étions si bien dans mon appartement,
Alors je comprends pas pourquoi tout a merdé comme ça
Un sujet de discussion mes paroles qui tournent en rond
Elle répond je ne l'écoute pas car je ne suis déjà plus là
Sur le balcon je prends l'air mon attitude me désespère
J'aurais pourtant bien aimé beaucoup mieux me comporter
J'ai de cernes qui apparaissent
Des neurones qui disparaissent
Je me pardonne à chaque verre que je me sers
Il est de plus en plus tard cette soirée est un vrai cauchemar
Je raconte que des conneries je médis
Clopes sur clopes je tricote des concepts de comptoir
En prenant un air savant c'est navrant
Je fais semblant de marcher droit en regardant autour de moi
Mais elle ne me croit pas je ne conviens pas
La jeune femme ne me comprend plus, elle a honte elle m'a vu
Écroulé sur le parquet, par ma faute c'est raté
Je ne peux plus me relever, je suis bien allongé
Discrètement elle s’écarte, sans un mots ni remarque
Mais pourquoi, elle ne m'aime pas,
j'ai pourtant montré, mes dents en souriant
La jeune femme ne me comprend plus, elle a honte elle m'a vu
Je voudrais qu'elle me rejoigne, sur le sol je me sens seul
Mais en partant elle me toise, un petit air de pitié
Elle n'a pas claqué la porte, c'est une femme bien élevée
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3. |
Miroir
02:15
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Je regarde ma petite gueule
Dans le miroir tous ce que je vois
Ce n'est qu'un putain de connard
Pas besoin de faire semblant
Je crois bien que la connerie
Coule dans mon sang
J'ausculte mes comportements
Pour à chaque fois
Me faire de beau compliments
Depuis des années
J'ai tout essayer pour
Échapper à cette fatalité
Mais je me rends à l'évidence
Impossible de combattre mes dissonance
Il est vais de vouloir m'améliorer
Une perte de temps de l'énergie gâchée
Je m'habille de beau discours
Mais ne suis plus le même sans mes atours
Une fois atteins le point de non retour
Une pelletée de tare nourrit mon désamour
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4. |
L'oiseau
03:36
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Je ne suis pas, pas du tout déprimé
Je prends la vie dans mes bras
D'un bon pas, je me lève d'un bon pas
Je n'ai pas envie de pleurer
J'apprécie chaque jour comme étant le premier
De plaisirs à venir, de sourires à donner
J'aime les abeilles, les pétales et les petites graines
Les bégonias, la datura et les magnolias
Sous mes pieds de petits brins d'herbes roses et salés
Sur le dos les oiseaux nagent comme des sirènes
Je respire avec les yeux
L’élixir est merveilleux
Le bonheur admiratif
Les couleurs en positif
Les cascades mellifères
M'emportent plus loin
Qu'elles ne l'estiment
Elles décident de se rejoindre
Aux confins des synapses
Pour entonner le même hymne
Franchissant les caps
Détruisant les mystères
de la guerre intérieure
Qui m’abîme
La nature ma vie
Le futur ma vie
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5. |
Réveil
03:25
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Réveil sonne il éclate mon sommeil
Je le mate il éperonne mes oreilles
Gueule de bois chêne massif
Et j'aboie Bullmastif
La douleur qui résonne dans mon crâne
Elle pilonne mon humeur
Bouche pâteuse langue râpeuse
Les excès font de moi le crevard
Que je suis aujourd'hui dans mon lit
Qui me suit dans ma vie dans mon lit
Trois Xanax et j'oublie
Je me lève en colère
Fond de bière de la veille
Sur la table je le bois
Regrettable c'est pas moi
Mais c'est lui c'est celui
Qui est chez moi dans ma tête
On est deux un gentils un vicieux
Pas de bulle c'est dégueu
Je repose la canette
C'est grandiose c'est la fête
Cendriers et cigarettes
Je vomis dans l’évier
Je suis à vif et énervé
Il faut que je trouve du café
Chaque matin les mêmes angoisses
Demain c'est aujourd'hui en pire
Chaque matin les mêmes angoisses
Tant qu'il y a du noir il y a de l'espoir
Chaque matin les mêmes angoisses
Si chaque heure blesse la dernière tue
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6. |
Cerbère
02:01
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Aveuglé chaque seconde
Abreuvé d’hécatombes
Acculé contre se mur qui gronde
Accablé par le monde
Atterré dans ma tombe
Apeuré par cette bête immonde
Ses dents noires me regardent
Ma confiance se lézarde
En rejoignant son territoire
J’admets la fin de mon histoire
Attrapé par le cerbère
Qui aboie qui vocifère
Je suis gardé par le chien légendaire
Aveuglé, Abreuvé
Acculé, Accablé
Atterré, Apeuré
Mon passé de sa présence
Murmurait dès ma naissance
Qu'il n'y avait plus aucune espérance
C'est la nuit que tout commence
Le début de la mise en transe
Constater les conséquences
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7. |
Brouhaha
04:14
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Ils sont autour de moi
Je n'en peux plus je n'y crois pas
Mais pourquoi sont ils en bas juste là
Tous ces gens marchant sur la chaussée
Pour se rendre au même supermarché que moi
Je voulais être tout seul
Faire mes courses sans avoir à faire le deuil
De ma tranquillité
Tout ce bruit qui m’éblouit les oreilles
Et traverse mes lunettes de soleil
Trois trente trois cent sur le trottoir
Sans compter qu'ils sont nombreux à être deux
Je les croise ils me frôlent
Je les évite en tentant de leur échapper
Plus rien à manger dans mes placards vidés
Si ce n'est que quelques boîtes avariées
Je vois l'enseigne elle clignote
Les portes s'ouvrent me voilà hyper angoissé
Caddy contre caddy
Mes nerfs sont en sursis
Je trouve pas les pâtes et le riz
Mais que des enfants qui crient
Je me sens pas bien ici
Me dirige vers la sortie
La caissière qui me sourit
Pourquoi j'ai pas envie
Le samedi après-midi il ne faut pas venir
Les magasins sont toujours un peu casse délire
Mais l'issue est bloquée
devant moi une mémé
Elle tente de s'incruster
En ayant l'ai pressée
Nos regards se sont croisés
Les yeux ont dégainés
Je la laisserais pas passer
J'étais là le premier
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8. |
Dance Danse
03:24
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Le samedi soir tu es de sortie
Dans une boîte noire tu danses toute la nuit
La porte passée t’oublie tes ennuis
Les yeux fermés ton corps qui sourit
T'aime bien sauter
Te trémousser
Te balancer
T'arrêtes pas de gigoter
C'est le bonheur absolu
Tu te sens tellement bien
C'est l'extase et t'en peux plus
Tu n'as plus besoin de rien
Envolée de décibels
Percussion de BPM
Milliers de watts de vibration
Qui te font perdre la raison
Basse qui claque les oreilles
Battement de cœur et pulsations
La sueur sur ton front
On est bien ici
Qu'est-ce-que t'es bien
Alors moi aussi
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9. |
Sans détours
03:18
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Vous pensez que je vous oublie
Vous subodorez que je fui
Il va sans dire que vous ne m'avez
Jusqu'ici pas compris
Mais pourquoi tant d'incompréhension
serait-ce là la quatrième dimension
Mais non
Je vais présentement vous expliciter mes raisons
Je vis dans un tunnel en pente raide
Un toboggan glissant vers l'irréel
Des parois lisses et sans fenêtres
Aux meurtrières laissant paraître
Des visages flous qui se dissipent
Des corps mouvants qui se délitent
En fragments fous et sans limites
Le monde clignote
Le temps m'emportent
En tourbillon vers le siphon
Ne me cherchez pas je ne suis pas là
Je ne contrôle pas la voie
Qui se dessine sous mes pas
Je l'emprunte malgré moi
Elle transforme tout ce que je vois
M'emporte vers un endroit
Il n'est plus question de choix
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10. |
Sur scène
03:20
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Tout pour moi rien que pour moi
Mon minois est là pour toi
Tout pour moi rien que pour moi
Cela va de soi car je suis là
Sur scène, je fais le beau je ramène
L’ego que jamais je ne refrène
Le son et la lumière me transporte
Dans un univers qui me conforte
Sur scène je suis dieu je suis moi même
Regardez moi car je veux qu'on m'aime
Je pose je sais je suis admirable
Grandiose oui je suis infatigable
Quand le rideau se referme
Je ne suis plus qu'une merde
Incognito et terne je ne suis que gangrène
Je suis malade
Je n'ai pas de parade
Si ce n'est la façade
De cette mascarade
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11. |
Lève toi
03:18
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Résultante surannée
De plusieurs années d'introspection
Tu dois maintenant assumer tes intentions
Sans aucune résignation
Car il n'y aurait rien de pire
Que de ne pas voir toutes les options
Lève toi fait pas le con
Lève toi fait pas le pion
Tu ne sais pas pourquoi tu ne sais pas comment
Peu importe tu vas le faire
Car c'est bien toi qui parle en dedans
Et qui fait grincer les charnières
Tu vas pas te laisser faire
Pas à pas te défaire
Des contraintes des complaintes
Qui t'encombrent les viscères
Comme des ombres qui sont peintes
Dans ton crâne fissuré
Par les chutes et les barrières
Lève toi ou tu perdras
Le contrôle de tes pensées
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12. |
Le soir
03:01
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C'est le soir quand je me couche que je pense à vous
Sous les draps je me caresse parfois un peu mais jamais beaucoup
C'est le soir quand je me couche que je pense à vous
Je reconnais volontiers ne pas avoir vraiment bon goût
C'est le soir quand je me couche que je pense à vous
Demeurant éveillé je griffonne un peu partout
C'est le soir quand je me couche que je pense à vous
Si je suis à cette heure-ci encore debout
Le cul vissé sur le sommier et le dentiers serré
C'est parce je devient demi-fou lorsque je pense à vous
Je ne vous trouve pourtant pas très sympathique
Car depuis que je vous ai rencontré ma vie se complique
C'est le soir quand je me couche que je pense à vous
Les minutes comme autant de centimètres de clou
C'est le soir quand je me couche que je pense à vous
Le manque de ne pas vous avoir là à mon cou
Mais Madame je voudrais dormir
Laisser le sommeil m'ensevelir
Lui seul pourra me guérir
C'est le soir quand je me couche que je pense à vous
Toujours dans le détail sans en voir le tout
C'est le soir quand je me couche que je pense à vous
Le compte à rebours me tenaille en attendant quelques bisous
Je ne penserais plus à vous
Quand la nuit devenue jour
Poindra tel un vautour
Regardant sa proie qui court.
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13. |
OZIBUT Châteaubriant, France
19.04.24 : Festival Turbo Tuning Disco 3 - Les Tanneries Dijon (21)
Sa devise : « Bouger son corps sans
faire du sport, se trémousser sans remords ! » Ozibut le
dandy-clubber dopé au mascara envoie son verbe narquois sur un son électroclash percutant et acéré.
Entre boule à facettes et sombres paillettes il déhanche les accords autant qu'il déride le dancefloor.
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