1. |
L'Oiseau RE-
03:13
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Je ne suis pas, pas du tout déprimé
Je prends la vie dans mes bras
D'un bon pas, je me lève d'un bon pas
Je n'ai pas envie de pleurer
J'apprécie chaque jour comme étant le premier
De plaisirs à venir, de sourires à donner
J'aime les abeilles, les pétales et les petites graines
Les bégonias, la datura et les magnolias
Sous mes pieds de petits brins d'herbes roses et salés
Sur le dos les oiseaux nagent comme des sirènes
Je respire avec les yeux
L’élixir est merveilleux
Le bonheur admiratif
Les couleurs en positif
Les cascades mellifères
M'emportent plus loin
Qu'elles ne l'estiment
Elles décident de se rejoindre
Aux confins des synapses
Pour entonner le même hymne
Franchissant les caps
Détruisant les mystères
de la guerre intérieure
Qui m’abîme
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2. |
Cerbère RE-
02:22
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Aveuglé chaque seconde
Abreuvé d’hécatombes
Acculé contre se mur qui gronde
Accablé par le monde
Atterré dans ma tombe
Apeuré par cette bête immonde
Ses dents noires me regardent
Ma confiance se lézarde
Rejoignant son territoire
J’admets la fin de mon histoire
Attrapé par le cerbère
Enfermé dans mon placard
Je ne veux plus rien y voir
Mon passé de sa présence
Murmurait dès ma naissance
Qu'il n'y avait plus aucune espérance
C'est la nuit que tout commence
Constater les conséquences
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3. |
Brouhaha RE-
03:36
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Ils sont autour de moi
Je n'en peux plus je n'y crois pas
Mais pourquoi sont ils en bas juste là
Tous ces gens marchant sur la chaussée
Pour se rendre au même supermarché que moi
Je voulais être tout seul
Faire mes courses sans avoir à faire le deuil
De ma tranquillité
Tout ce bruit qui m’éblouit les oreilles
Et traverse mes lunettes de soleil
Trois trente trois cent sur le trottoir
Sans compter qu'ils sont nombreux à être deux
Je les croise ils me frôlent
Je les évite en tentant de leur échapper
Plus rien à manger dans mes placards vidés
Si ce n'est que quelques boîtes avariées
Je vois l'enseigne elle clignote
Les portes s'ouvrent me voilà hyper angoissé
Le samedi après-midi il ne faut pas venir
Les magasins sont toujours un peu casse délire
Caddy contre caddy
Mes nerfs sont en sursis
Je trouve pas les pâtes et le riz
Mais que des enfants qui crient
Je me sens pas bien ici
Me dirige vers la sortie
La caissière qui me sourit
Pourquoi j'ai pas envie
Mais l'issue est bloquée
devant moi une mémé
Elle tente de s'incruster
En ayant l'ai pressée
Nos regards se sont croisés
Les yeux ont dégainés
Je la laisserais pas passer
J'étais là le premier
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4. |
Miroir RE-
02:17
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Je regarde ma petite gueule
Dans le miroir tous ce que je vois
Ce n'est qu'un putain de connard
Pas besoin de faire semblant
Je crois bien que la connerie
Coule dans mon sang
J'ausculte mes comportements
Pour à chaque fois
Me faire de beau compliments
Depuis des années
J'ai tout essayer pour
Échapper à cette fatalité
Mais je me rends à l'évidence
Impossible de combattre mes dissonance
Il est vais de vouloir m'améliorer
Une perte de temps de l'énergie gâchée
Je m'habille de beau discours
Mais ne suis plus le même sans mes atours
Une fois atteins le point de non retour
Une pelletée de tare nourrit mon désamour
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5. |
Danse RE-
03:26
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Le samedi soir tu es de sortie
Dans une boîte noire tu danses toute la nuit
La porte passée t’oublie tes ennuis
Les yeux fermés ton corps qui sourit
T'aime bien sauter
Te trémousser
Te balancer
T'arrêtes pas de gigoter
C'est le bonheur absolu
Tu te sens tellement bien
C'est l'extase et t'en peux plus
Tu n'as plus besoin de rien
Envolée de décibels
Percussion de BPM
Milliers de watts de vibration
Qui te font perdre la raison
Basse qui claque les oreilles
Battement de cœur et pulsations
La sueur sur ton front
On est bien ici
Qu'est-ce-que t'es bien
Alors moi aussi
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6. |
Réveil RE-
03:35
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Réveil sonne il éclate mon sommeil
Je le mate il éperonne mes oreilles
Gueule de bois chêne massif
Et j'aboie Bullmastif
La douleur qui résonne dans mon crâne
Elle pilonne mon humeur
Bouche pâteuse langue râpeuse
Les excès font de moi le crevard
Que je suis aujourd'hui dans mon lit
Qui me suit dans ma vie dans mon lit
Trois Xanax et j'oublie
Je me lève en colère
Fond de bière de la veille
Sur la table je le bois
Regrettable c'est pas moi
Mais c'est lui c'est celui
Qui est chez moi dans ma tête
On est deux un gentils un vicieux
Pas de bulle c'est dégueu
Je repose la canette
C'est grandiose c'est la fête
Cendriers et cigarettes
Je vomis dans l’évier
Je suis à vif et énervé
Il faut que je trouve du café
Chaque matin les mêmes angoisses
Demain c'est aujourd'hui en pire
Chaque matin les mêmes angoisses
Tant qu'il y a du noir il y a de l'espoir
Chaque matin les mêmes angoisses
Si chaque heure blesse la dernière tue
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OZIBUT Châteaubriant, France
19.04.24 : Festival Turbo Tuning Disco 3 - Les Tanneries Dijon (21)
Sa devise : « Bouger son corps sans
faire du sport, se trémousser sans remords ! » Ozibut le
dandy-clubber dopé au mascara envoie son verbe narquois sur un son électroclash percutant et acéré.
Entre boule à facettes et sombres paillettes il déhanche les accords autant qu'il déride le dancefloor.
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